Une SCPI désigne une Société de Civile de Placement Immobilier. En peu de temps, les français ont adopté ce système d’épargne. Pourquoi le fonctionnement d’une SCPI plait-il autant ? De la sécurité qu’il assure à ses investisseurs aux rendements intéressants qu’ils proposent, le tout dans une gestion simple, ce type de placement possède plus d’un avantage.
Dépendant de l’immobilier locatif, le système des SCPI rassurent les particuliers qui souhaitent investir. Mais comment cela fonctionne exactement ? Découvrons cela ensemble !
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Plan de l'article
Qu’est-ce qu’une SCPI ?
Autrement appelée « pierre-papier » dans le langage courant, la SCPI est un moyen de faire un placement financier de façon collective. Les particuliers se regroupent afin de former un investissement destiné à de l’immobilier locatif. Pour mettre en place une SCPI, ce n’est pas très compliqué !
Pour comprendre la SCPI, voici quelques explications simples. Afin de mener à bien la gestion d’une SCPI, on fait appel à une Société de gestion reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Cette société gère l’acquisition des biens, la sélection des locataires comme l’entretien du bien. Elle peut aussi s’occuper de valoriser le bien en tant que patrimoine immobilier.
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Lorsqu’un épargnant désire investir dans ce cadre, il devient propriétaire d’un parc immobilier qui regroupe plusieurs types d’immeubles. Il peut s’agir par exemples d’immeubles de bureaux, de commerces ou même des écoles et des cliniques.
Selon les SCPI, l’épargnant reçoit chaque mois ou chaque trimestre un loyer. Ce loyer est net et comprend les frais d’assurance, les taxes et les frais de gestion divers. Précisons ici que les taxes foncières sont calculées en fonction de montant de l’investissement effectué au départ. L’AMF conseille aux investisseurs de conserver leur part pendant au moins 8 années. C’est en effet le temps qu’il faut pour obtenir un placement rentable.
Pour résumer, acheter des parts dans une SCPI représente un investissement avantageux puisque cela donne des avantages intéressants et fait échapper à de nombreux inconvénients.
Les différents types de SCPI
On distingue différentes sortes de SCPI sur le marché de l’immobilier. Cependant, on peut relever deux types en particulier qui ont fait leur preuve :
La SCPI de rendement : ce sont les SCPI les plus courantes actuellement. Elles conviennent très bien à des particuliers qui souhaitent une rentabilité élevée. Ce sont les SCPI les plus reconnues sur le marché.
La SCPI fiscale : au même titre que la SCPI Pinel et le SCPI Malraux, ce type de SCPI est connu pour être un moyen d’optimiser son impôt. Les SCPI fiscales ont cependant une marge de rendement très peu élevée. Il est donc plutôt conseillé de se tourner vers une SCPI de rendement puisqu’il est possible d’utiliser des méthodes d’optimisation fiscale.
Quel est le fonctionnement fiscal d’une SCPI ?
Dans le domaine de la fiscalité, la gestion d’une SCPI apparait comme très simple. Prenons l’exemple d’une SCPI de rendement française :
De la même manière qu’un investissement immobilier classique, l’épargnant est soumis à une imposition appelée Tranche Marginale d’Imposition en fonction des loyers qu’il reçoit. Il faut rajouter à cette imposition 17,2% qui correspondent à un impôt de prélèvement social.
Il faut savoir qu’une SCPI de rendement qui a investi à l’international ou simplement dans la zone euro peut bénéficier d’avantages intéressants et d’une fiscalité avantageuse.
Les loyers perçus d’une SCPI sont soumis à une fiscalité qui évolue en fonction du montant. Si ce dernier est en dessous de 15 000 euros, il est possible de profiter d’un régime appelé micro-foncier. Dans cette situation, l’épargnant a le droit à une diminution de 30% sur ses revenus bruts. Le TMI s’applique ensuite avant que les prélèvements sociaux s’effectuent à hauteur de 15,5%.
En revanche, des revenus de plus de 15 000 euros par an conduisent à une taxation au régime réel. Il n’y pas d’abattement prévu dans ce cas.